Au début du XXe siècle, sur le massif de la Rhune, la cabane "Arrano xola" était fréquentée par les chasseurs de vautours. Ils disposaient une charogne, puis les tiraient à l’affût.
C’était un passe-temps très apprécié des chasseurs citadins.
La cabane Arrano Xola au début du XXe siècle |
La cabane Arrano Xola en 2020 |
Ainsi la Rhune fut le Théâtre de massacres de vautours au point qu'en 1924, le docteur Coronado (médecin maritime à Saint-Jean-de-Luz) écrivait au ministre de l'agriculture : "... j'ai vu, à maintes reprises, revenir le soir à Saint-Jean-de-Luz des autos enguirlandées de 30 à 40 cadavres de vautours pendus...". Cette lettre fut à l'origine d'une enquête préfectorale. Cependant, les chasseurs bénéficiaient d'une certaine complaisance des autorités locales et la réponse du maire d'Ascain fut édifiante : " ... c'est les moyens de locomotion qui ont effrayé les oiseaux, je ne vois pas la nécessité de prendre des mesures ! ".
Il fallut attendre le 5 avril 1962 pour que les vautours soient enfin protégés par la loi.
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