La pratique de l’écobuage

La pratique de l’écobuage semble être très ancienne. On retrouve des traces du feu utilisé par l’homme comme outil d’ouverture ou d’entretien du paysage dans les Pyrénées depuis 4 000 ans. Les premières traces écrites remontent au XVIe siècle, mais les feux pastoraux existaient déjà auparavant. C’est une pratique reconnue partout dans le monde.

Depuis le col de Buluntza

Au Pays basque, les premières demandes d’écobuage en préfecture datent selon les archives du XIXe siècle, mais on peut imaginer qu’ils sont également plus anciens, mais moins réglementés avant cette date.

Sur la commune d'Itxassou

Aujourd’hui, les feux pastoraux sont très réglementés et surveillés pour éviter les accidents. L’erekinka relève en effet d’un véritable savoir-faire. Cela nécessite une bonne connaissance du terrain et du feu lui-même pour pouvoir le maitriser.

Sur la commune d'Aussurucq

le feu permet l’ouverture du milieu, donc son accessibilité aux animaux et aux hommes. Il améliore la valeur pastorale puisque les plantes herbacées ne sont plus concurrencées (au niveau de la lumière et de l’eau par les ligneux comme la callune ou les genêts) et peuvent se développer.

Sur les flancs d'Olhain à Sare

En plus de l’effet positif sur la végétation, l’écobuage permet une diversification des espèces. En effet, lors du brûlage, comme tout ne brûle pas, cela crée une mosaïque de milieux favorable à l’augmentation de la biodiversité par rapport au milieu initial. Cet effet se ressent tant au niveau botanique que faunistique.

Pour pratiquer la randonnée en toute sécurité, n’hésitez pas à consulter la carte des écobuages du jour (mis à jour entre 8h et 10h ).
Sur site, pensez à repérer les panneaux. Les écobuages n'ont pas lieu partout en même temps. Pour votre sécurité il est plus prudent de changer d'itinéraire si un écobuage est prévu.
Pour plus d’information : jaimelagriculture64.fr/…/organiser-sa-sortie-en-mon…